2 juin: Soirée pour les enfants précoces : AFEP
Des enfants et des parents curieux et motivés
Ce jour là, rendez-vous à 18H30 sur la place principale du village du Vigen. Mais nos invités, m’attendaient en fait, place du Vigen à Saint Jean Ligoure. Trouvés! La soirée peut commencer. Le ciel n’est pas vraiment nuageux, mais pas vraiment “propre”. Difficile de prévoir son évolution, les prévisions météo ne sont pas complètement optimistes.
Les enfants sont très nombreux. Il y a beaucoup de voitures à garer le long du chemin. Ce n’est pas facile d’autant plus que les enfants débordent d’énergie et ont envie de profiter de la campagne.
Dès lors que les voitures ont pu être garées, nous plaçons le décor avec un repérage des enfants sur le site: Nord, Sud, Est et Ouest. Puis nous comprendrons les deux mouvements de la Terre sur elle-même et autour du Soleil, réglant les rythmes des jours et des nuits ainsi que des saisons et des années. Une séance de Célescope permettra de parler du mouvement relatif du Soleil, de la longueur des jours au cours d’une année… et permettra de comprendre ce que signifient “équinoxes” et “solstices”. Mais pourquoi ne pas aller voir ce qui se passerait si nous étions à l’équateur ou aux pôles? C’est en effet possible avec notre Célescope et tellement étonnant!
Après cette démonstration, il est alors temps d’aller partager le pique-nique tant attendu.
Que de monde le long du chemin!
Les enfants ont faim et sont impatients de pouvoir découvrir les étoiles. Nous commençons déjà à monter les instruments. Heureusement nous trouvons facilement des bonnes volontés pour les réglages!
Un enfant a amené son instrument, il va l’installer pour montrer à ses amis, avec fierté, les merveilles des cratères de la Lune et les satellites de Jupiter.
La soirée peut commencer car la Lune se montre et nous invite à l’admirer. 
Une vue d’ensemble, suivie de l’observation des “mers” grises, des cratères, des pics au centre des cratères, des failles, des montagnes, des cratères entrelacés… regarder et comprendre tous ces détails est un régal pour nos amis qui ne regarderont plus la Lune de la même manière désormais.
Christian explique les secrets de la formation de la Lune pendant que Manuel oriente son télescope vers Jupiter et ses 4 satellites.
Notre plus grand plaisir: les yeux qui pétillent et les questions qui fusent, très nombreuses et pertinentes; le sujet est intarissable. Les téléphones portables sortent de toutes les poches pour photographier ces instants qu’il ne s’agit pas d’oublier, mais aussi pour s’essayer aux applications de toutes sortes qui permettent de donner un nom à chaque objet visible ou non dans le ciel.
“Merci Madame La Lune, sans vous, la soirée n’aurait pas été réussie, car les nuages voilent le ciel et vont bientôt devenir plus épais”.
Mais voilà Jupiter qui va combler nos yeux et nous faire réfléchir à la découverte de ses 4 satellites par Galilée, avec sa très médiocre lunette… Quel génie d’avoir pensé à se pencher sur leurs mouvements pour découvrir qu’ils étaient bien des satellites de la planète! Les deux bandes sombres de Jupiter font l’unanimité, c’est absolument splendide!
Voilà maintenant une étoile, nous reconnaissons “Arcturus” et parlons des noms d’étoiles, puis vient “Véga” dans la constellation de la Lyre; nous indiquons la place de M57, la “nébuleuse planétaire” résidu de la mort d’une étoile de type solaire. Malheureusement, son observation ne sera pas possible ce soir là, les deux étoiles qui l’encadrent étant cachées par les nuages et invisibles.
Nous ne ferons pas de tour du ciel non plus, les constellations ne sont pas visibles.
Nous nous donnerons donc rendez-vous la semaine de la fête de la Science pour une séance de planétarium et si la météo le permet, pour une revanche, avec la promesse d’une observation du ciel plus complète. Notre frustration est palpable, mais nos invités nous rassurent en insistant sur l’intérêt et le plaisir que leur a procuré cette soirée!
Un grand MERCI à tous ceux qui sont venus assister ou animer cette agréable soirée.
Texte: Marlène DUFOUR
Photographie: Franck SELLERET et Marlène DUFOUR