LES PLEIADES

LES PLEIADES

Ou, Mosaïque de M45,

Qu’est-ce qu’une mosaïque ? Lorsque l’on fait de l’astrophotographie à l’aide d’un télescope, les astres de fort diamètre apparent n’entrent pas entièrement dans le capteur. Effectuer une mosaïque permet de lier deux ou plusieurs photographies de l’astre morcelé afin de pouvoir le visionner en entier. La mosaïque s’effectue à l’aide d’un logiciel qui traite séparément chaque photo et qui ensuite effectue un assemblage de celles-ci. Au final, on obtient une image plus détaillée.

Les Pléiades sont un amas ouvert d’étoiles qui s’observe depuis les deux hémisphères, dans la constellation du Taureau.
Un amas ouvert est un amas stellaire groupant environ de 100 à 1 000 étoiles de même âge liées entre elles par la gravitation.
L’amas baigne dans une nébuleuse par réflexion, c’est-à-dire que cette nébuleuse est un nuage composé d’une infinité de microscopiques poussières qui réfléchissent l’éclat puissant de ces géantes bleues.
Ces étoiles sont entourées de gaz. En particulier l’étoile Mérope.
L’exactitude de la distance de l’amas à la Terre fait débat. Cette distance, selon les différents instruments techniques utilisés, est estimée à environ 444 années-lumière.
Les Pléiades sont connues depuis l’Antiquité, la plus ancienne référence écrite de cet objet remonte au poète Hésiode (700 av. J.-C.). À l’époque d’Hésiode, on croyait à son influence sur l’agriculture (un peu comme la Lune de nos jours). La période du coucher des Pléiades début novembre marquait selon Hésiode le début de l’hiver.
Dans les campagnes françaises, l’amas bien visible dans le ciel pur des nuits de fin d’été était appelé « la poussinière »
Cette constellation est également la patronne des marins et est associée aux vents.
On dénombre aujourd’hui dans cet amas environ 3 000 étoiles, dont une douzaine sont visibles à l’œil nu.
Les premières photos de l’amas révèlent un nuage de poussière autour des étoiles. La particularité de cet objet est que cette nébuleuse de poussière n’a pas donné naissance aux Pléiades, car ce nuage ne se déplace pas à la même vitesse que les étoiles et l’amas aurait croisé ce nuage sur son chemin. (source Wikipédia)

Sur l’images astrométrique on remarque une galaxie PGC13696. Celle-ci est très éloignée.

J’ai agrandi l’image pour la traiter et la saturer au maximum afin de mieux la distinguer.

Une simple paille dans l’infini. Les photons qui sont venus se coller sur le capteur de mon appareil ont voyagé pendant 1,5 milliard d’années à la vitesse de la lumière. Une belle fin pour le plaisir de nos yeux.

Franck SELLERET

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